dimanche 23 septembre 2018

"Aventure d'Afrique"


Pour rejoindre Tafraoute de Zagora on doit traverser
un désert de 600 kilomètres avec seulement quelques 
petits villages " Oasis". Mais !!! avec plusieurs " oueds "
 et plusieurs bancs de sable. Ce qui fut toute 
une aventure.


Et ça c'est sans compter les dromadaires, les
chèvres et moutons sur la route.




Où il y a des Oasis de verdure, il y a des petits villages qui
grouillent d'activités.


Paysages de films d'Afrique.
Sables, roches et petits arbres qui poussent au gré des "oueds".


A certains endroits les dunes forment des canyons


On appelle cette grande région les "Oasis du sud".
Car on y circule d'un Oasis à l'autre.


??? Toujours la même question ???
Ça passe où ça passe pas.
Et oui ça passe.


Quand l'eau se retire, il reste sables et gravillons
sur la route qu'il faut négocier prudemment et
surtout à basse vitesse. 


!!!! AYE,  AYE, AYE  !!!!
Mais là, ça passe vraiment pas.


Les chauffeurs impatients, certains depuis plus de 10 heures discutent
avec les autorités de la situation.
!!! Ça passe où ça passe pas !!!


Les autorités décident de faire un essai avec un pick-up 4X4
et en profite pour embarquer un cycliste de Slovénie qui fait
le tour du Maroc en vélo. Le pauvre attend depuis le matin
sous un soleil de plomb. 

Le passage fut un succès, mais quand même laborieux et je
décide prudemment d'attendre un peu que le courant diminue
ainsi que le niveau.


Je fais plusieurs tentatives à pied pour mesurer le niveau d'eau,
ma génératrice n'est pas très haute et il me faut 1 pied pour
passer sans noyer celle ci.

Au bout de deux heures ça semble bon et on fait une tentative 
et ça passe. Il y a un peu d'eau qui est entrée dans deux coffres,
 ça va prendre un bon ménage, de toute façon le campeur 
est plein de boue de la tête au pied.

Mais la génératrice est sauve.





Enfin la route se dégage. 


Mais pas pour longtemps. 
Ça se complique aux niveaux des "Oasis"
"Oasis" =  Eau


On finit par se prendre solide. Il y avait deux hommes avec des pelles qui nettoyaient 
la route où l'eau s'était retirée et ils m'ont fait signe que ça passait. Mais non ça passait
pas, plusieurs hommes du village sont venus nous aider avec des pics et des pelles.

Au bout de 30 minutes de pelletage et poussage, petit bout par petit bout je réussis
 à sortir de se bourbier.

!!! Décidément le désert ne veut pas nous laisser passer !!!


Pourquoi pousser aussi loin au sud du Maroc ???
On doit avoir un peu l'esprit d'aventure ???
Mais regardez ces paysages !!!






Et pour terminer le tout on doit traverser le col d'Igherm. 
On arrive à Tafraoute après deux jours de route un peu
crevé mais content d'avoir traversé un petit bout de "Sahara "

























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